• Conseils de Quartier : chronique des ratés du Nouveau Reims

    Présentés comme l'une des mesures majeures du Nouveau Reims, les conseils de quartier façon Adeline Hazan s'apparentent de plus en plus à des coquilles vides.

    Nous sommes témoins de la déception de plus en plus forte parmi les habitants et les responsables associatifs, quant à l'utilité même de ces conseils.

    Plusieurs éléments sont contestés:

    - Les ordres du jour sont trop éloignés des attentes des Rémois, les séances servant plus à la promotion de la politique -municipale qu'à l'écoute des problèmes des habitants
    - Les projets sont ficelés en amont, donnant l'impression amère de l'inutilité de ces séances
    - Les comptes-rendus reflètent peu le contenu des débats, qui portent sur des sujets éloignés des préoccupations des Rémois

    Résultat, la fréquentation est ridiculement faible, dépassant rarement la dizaine de personnes parmi le public.

    Dernier exemple en date, le choix du nom de la future maison de quartier à Wilson :

    Lors de la séance de ce conseil en novembre dernier, la mairie demande aux membres de se prononcer sur la dénomination du nouvel équipement. Chacun exprime son choix, la proposition municipale de musiciens est rejetée, quelle ne fut pas notre surprise, lors du conseil municipal du 25 janvier, d'apprendre qu'une chanteuse était retenue!

    Suite à notre demande, la Maire a retiré la délibération, et c'est lors du conseil de quartier du 22 avril 2010, que nous avons découvert que l'équipe municipale était encore passée outre le choix des habitants, en restant dans le cadre musical. Ce soir du 22 avril, dans la confusion la plus totale, les participants ont dû revoter et confirmé le choix initial des habitants.

    Certains ont exprimé leur mécontentement devant ce déni de démocratie et d'autres ont même claqué la porte !

    Cette situation est d'autant plus regrettable que les conseils de quartier ont précisément pour mission de redonner la parole aux habitants dans la gestion de la cité et de rapprocher élus et citoyens...

    L'objectif est loin d'être atteint !

    Les élus du groupe UMP/DVD

    Catherine VAUTRIN, Jean Marc ROZE, Evelyne BRUSCHI, Pascal LABELLE, Katia HOSTEQUIN, Xavier ALBERTINI, Kim ANCEAUX DUNTZE, Benjamin DEVELEY, Elisabeth VASSEUR

    www.catherine-vautrin.fr

     

     


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  • Comptes administratifs significatifs:

    Bilan année 2009
    Premier exercice d'un budget totalement défini et rédigé par l'équipe du nouveau Reims.

    Depuis deux ans, l'opposition dénonce une dérive des dépenses de fonctionnement qui génère une situation financière périlleuse, les Comptes administratifs le démontrent, elle avait malheureusement raison.


    En matière de fonctionnement:

    Le premier poste de dépenses est celui du personnel - la réorganisation des services et les transferts entre:

    Ville de Reims - Caisse des écoles
    Ville de Reims - Reims métropole
    Reims métropole - Reims 

    qui concernent près de 450personnes - nécessite de regarder les budgets des 3 entités pour avoir une vision globale.

    Malgré les engagements pris en Conseil municipal, nous ne disposons pas des chiffres consolidés.

    On nous explique qu'il existe un système informatique performant entre Reims Métropole et Reims, mais il est impossible de nous donner cette information.
    De là à penser que l'équipe municipale n'assume pas ses choix ou pire qu'elle craint la vérité des chiffres, il n'y a qu'un pas.

    Notre estimation est une hausse de plus de 10% de la masse salariale. Quant à l'indemnité des élus, la charge a augmenté de 46% en deux exercices.

    Dans le commentaire de la délibération sur les Comptes administratifs, on peut lire que «le montant alloué aux subventions aux associations a été limité et ne progresse que de 0.4%, ce qui illustre notre volonté de maîtrise des dépenses».
    Depuis deux ans, l'opposition réclame une vraie stratégie de baisse des dépenses de fonctionnement, des charges des entreprises, une stratégie plus responsable de maîtrise des dépenses, mais la majorité n'en a rien fait.


    En matière de dépenses d'investissement:

    On cherche à donner l'image d'une bonne gestion mais c'est un trompe l'œil: on réduit l'effort sur les dépenses d'avenir.

    Depuis deux ans et demi, toutes les inaugurations réalisées en grande pompe, à grands frais (encore de fonctionnement) sont l'héritage de Jean-Louis Schneiter (école, maison de quartier, tramway... demain le Boulingrin). La cité administrative semble avoir disparu, le grand musée oublié!

    Avec le Nouveau Reims, c'est toujours plus d'études, de brochures, de cocktails mais pas de réalisations d'avenir pour notre ville.


    En matière de recettes:

    Dès la semaine dernière, la Maire allumait les contre-feux invoquant un désengagement de l'Etat pour justifier la situation financière périlleuse de la ville.

    Pourtant, et par exemple, la simple augmentation des bases foncières a généré 3,6M€ supplémentaires sans hausse votée par la ville.

    L'équipe municipale donne des cours de finances publiques, mais le ratio d'endettement par habitant a encore augmenté. L'endettement de Reims Métropole a été multiplié par 2.

    JMR avait annoncé la baisse des taux et, donc, de la charge de la dette. Les faits démontrent la justesse de son analyse: 4M€ ont été économisés.

    Les taxes ont fortement augmenté avec le Nouveau Reims:

    2008: Taxe d'Enlèvement des Ordures ménagères - TEOM 
    2009: Taxe sur les Enseignes
    2010: La ville a commandé l'étude sur la suppression de l'abattement spécial de la taxe d'habitation.

    2009: première année d'application de la TEOM dans VRI N°249 octobre 2008, page13 - il est écrit qu'en moyenne un Rémois paierait 114€ de TEOM.
    C'est faux.
    L'opposition l'avait prédit à l'époque, la réalité est nettement plus chère:
    Pour 90m² à Reims, on se situe plutôt à 190€.

    L'opposition avait proposé que nous nous inscrivions parmi les collectivités pilotes afin d'avoir une TEOM en deux parties: une partie fixe et une partie basée sur la production de déchets.
    Aujourd'hui, quand la collectivité installe des containers enterrés, en partenariat avec les organismes logeurs, elle n'a pas retenu l'option de pesage des déchets qui permettrait à terme d'aller vers une partie variable.
    Nous l'avions proposé, la majorité l'a rejeté.


    La Taxe sur les Enseignes

    Article70 de la LME, l'opposition a interrogé la Maire au dernier Conseil sur les choix municipaux pour 2010.

    Une simple délibération prise avant le 1erjuillet permettrait de diminuer, pourquoi pas de supprimer, cette taxe à la charge des entreprises.
    Le manque à gagner est de 500.000€, que l'on peut retrouver par des économies en interne.

    Il n'y a aucune délibération en ce sens, inscrite au Conseil municipal de ce soir et le calendrier dont nous disposons ne prévoit aucun Conseil avant le 1er juillet, date limite pour prendre cette délibération.

    La majorité municipale veut donc continuer à taxer les commerces et les entreprises de notre ville quand l'opposition veut baisser les charges en période de crise.


    Deux ans et demi après l'arrivée du Nouveau Reims, le bilan est édifiant: 

    La situation financière se détériore par une dérive des dépenses de fonctionnement.

    Les Rémois paient cash une politique de poudre aux yeux. On affiche des priorités sociales, on gaspille l'argent public et les habitants subissent de nouvelles taxes: nous estimons que le coût moyen par famille rémoise est de 300€ par an (200 € de TEOM et 100 € d'impôt).

    - Pour les artisans, les commerçants et pour les entreprises, entreprendre à Reims; 
    c'est payer deux fois le traitement des ordures,
    c'est vivre caché pour échapper à la taxe sur les enseignes 
    et c'est financer au prix fort, par le versement transport, le tramway pour lequel l'Etat a apporté, outre 8,3 millions € pour le centre de maintenance, 45M€, dont on ignore encore l'utilisation: l'opposition avait proposé trois pistes; baisser le Versement transport, augmenter les indemnisations liées aux travaux du tramway, ou encore améliorer la voirie, la majorité ne les a pas retenues.

    La situation financière de la collectivité est préoccupante.
    Beaucoup d'annonces et de promotion, mais aucune réalisation d'avenir. La stratégie de défense commence à poindre à l'horizon,
    Un premier point presse pour dénoncer les désengagements de l'Etat,
    Probablement suivi demain de l'annonce d'une hausse des impôts sur le registre «je ne peux pas faire autrement c'est la faute de l'Etat»,
    L'opposition condamne cette politique dont les rémois ne peuvent faire les frais,
    Une véritable maitrise des dépenses est non seulement possible, elle est plus que jamais nécessaire, 
    Encore faut-il réduire le train de vie de l'hôtel de ville!

    Sans changement radical, Reims va s'enfoncer un peu plus dans la dette, dans la fiscalité, et ce sont les Rémois qui devront payer. Nous le dénonçons vigoureusement. 


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  • La Champagne et son vignoble, la ville des Sacres, la Cathédrale, la Basilique Saint Remi, l'art déco . . . autant de noms évocateurs qui font rêver les touristes du monde entier.

    Autant d'opportunités économiques pour notre ville qui ne sont toujours pas valorisées par l'équipe de Madame Hazan.

    Depuis plus de deux ans nous attendons une définition de la stratégie de l'offre touristique de notre ville.

    Comme souvent, depuis deux ans, on assiste à de grandes annonces peu suivies d'effet : exemple des projets de manifestations autour du monument aux héros de l'Armée Noire, annoncés en 2008 oubliés aujourd'hui.

    Nous interrogeons régulièrement Mme la Maire sur la stratégie touristique, en conseil municipal et en commissions : aucune réponse concrète sauf une augmentation des dépenses qui se traduit par :

    En 2008, la création d'une direction du Tourisme municipale qui vient s'ajouter à l'Office du Tourisme et à Destination Reims,

    En 2009, la tentative d'ouverture d'un poste aux contours bien flous, proche de petits arrangements entre amis au sein de Destination Reims,

    En 2010, la création, ENCORE! d'une mission pour définir les « scenarii politiques et juridiques » de la stratégie touristique, mission qui avait tout simplement pour objet de « recaser », de façon inacceptable, aux frais du contribuable l'ancien directeur de l'Office du Tourisme, que les dirigeants de cet organisme accompagnés des 350 adhérents, dans leur pleine autonomie, ne souhaitaient pas embaucher à l'issue de sa période d'essai.

    Toutes ces dépenses inutiles l'opposition s'y est vigoureusement opposée!

    D'autant que le conflit et les incompatibilités de fonctionnement (d'approche politique ?) entre la mairie et l'Office n'ont que trop duré . . . tout cela génère : une incertitude totale pour l'avenir des 27 salariés de l'Office des charges supplémentaires pour la collectivité alors que l'argent public est si rare, un début de saison qui démarre dans les plus mauvaises conditions.

    Les rémois et les professionnels du tourisme, avec lesquels il n'y a eu aucune concertation, seront ravis d'apprendre que leur argent sert essentiellement à couvrir l'augmentation des frais de fonctionnement d'une politique touristique qui reste désespérément indéfinie.

    Les élus du groupe UMP/DVD

    Catherine VAUTRIN, Jean Marc ROZE, Evelyne BRUSCHI, Pascal LABELLE, Katia HOSTEQUIN, Xavier ALBERTINI, Kim ANCEAUX DUNTZE, Benjamin DEVELEY, Elisabeth VASSEUR

     

     


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    2010: Trop de dépenses, pas assez d'investissements !

     

    Nous venons d'examiner les budgets 2010 de Reims Métropole et de la ville. Dans les deux cas, l'opposition a voté contre ces budgets.

    - Mme la Maire parle de maîtrise des dépenses à Reims ? Il faut en réalité traduire : transfert des charges vers l'agglomération.

    - Mme la Maire parle de stabilité de la dette ? Celle-ci augmente de 20 % sur trois ans sur l'ensemble ville et agglomération.

    - Les charges de personnel ; elles explosent à l'agglomération + 99 % depuis 2007, sans baisser à due proportion à la ville.

    Pour financer ces hausses, Mme Hazan a considérablement augmenté les taxes :

    - Création de la TEOM au taux maximal.

    - Augmentation de la taxe sur les enseignes, sans simulation préalable.

    La création d'activité économique, l'attractivité et l'emploi sont pour nous les enjeux n° 1, alors qu'à Reims le chômage est plus élevé

    que la moyenne nationale.

    Cette mobilisation doit se faire avec tous les acteurs, en concentrant et en optimisant les moyens dont dispose la ville pour ne pas peser, via les

    taxes, sur les habitants et les entreprises.

    Malheureusement, ce n'est pas la méthode de Mme Hazan et de ses amis, au contraire :

    Pour le tourisme, trois structures se superposent ; ville, office de tourisme et destination Reims.

    Pour la petite enfance le choix est le même ; SPE, CCAS, privé...

    Tout cela génère des coûts et mobilise inutilement de l'énergie et de l'argent public, au détriment des actions concrètes et de la dépense utile.

    Ces méthodes de fonctionnement relèvent d'une autre époque, l'argent public est trop rare pour être ainsi éparpillé, donc gaspillé.

    Il y a urgence à mettre en place une stratégie d'investissements en faveur de l'emploi et de maîtrise des coûts de fonctionnement.

    Pour cette nouvelle année, l'opposition reste vigilante quant à la politique conduite par la municipalité.

    Meilleurs voeux à tous pour 2010 !

     

    Les élus UMP/DVD

    Catherine VAUTRIN, Evelyne BRUSCHI, Jean Marc ROZE, Katia HOSTEQUIN, Pascal LABELLE,

    Kim ANCEAUX, Xavier ALBERTINI, Benjamin DEVELEY, Elisabeth VASSEUR

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