• Pour une vraie politique de développement de l'enseignement supérieur à Reims

    De nombreuses voix s'élèvent régulièrement pour s'inquiéter de la situation de l'Université de Reims Champagne Ardenne(l'URCA).

    L'état des locaux de la faculté de droit et lettres et de ses célèbres coquilles serait-il le reflet de l'état de l'université ?
    La situation exige la mobilisation de tous les acteurs : l'Etat a versé l'an dernier 147,2 millions € de subventions soit une hausse de + 12,6 %.

    Le plan de relance a également apporté de nouveaux financements, avec l'accélération de plusieurs opérations ; travaux de modernisation de la bibliothèque du campus Moulin de la Housse pour 2 millions €, poursuite des travaux de plusieurs bâtiments du site, lancement de l'opération de reconstruction de l'UFR droit et science politique pour 11,7 millions €.

    L'Université et ses élus doivent préparer l'avenir en terme d'organisation future. Dans le cadre de l'autonomie, il convient par exemple d'évoquer la piste du regroupement entre différents établissements, tout en repensant le projet pédagogique de l'URCA.

    L'ESIEC, l'ESAD, RMS aujourd'hui, Sciences Po, Agro Paris Tech et Centrale demain contribuent fortement au rayonnementinternational de Reims et de sa région.

    Il s'agit donc de déterminer l'accompagnement à apporter équitablement à chacun, tout en développant les synergies entre elles (échanges, création de diplômes...).

    Sans oublier l'intégration des étudiants dans la ville, sujet sur lequel une réflexion sérieuse doit être menée.

    L'opposition souhaite la mobilisation de tous pour redonner à notre université sa juste place.

    Les élus UMP/DVD

    Catherine VAUTRIN, Evelyne BRUSCHI, Jean Marc ROZE, Katia HOSTEQUIN, Pascal LABELLE,Kim ANCEAUX, Xavier ALBERTINI, Benjamin DEVELEY, Elisabeth VASSEUR

    Contactez l'opposition sur le site  www.catherine-vautrin.fr


     

     

     


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    Fin du suspens, hier, au Castel, à Châlons-en-Champagne pour la liste UMP de la Marne.

    Dynamisme, Emploi et Rassemblement sont les idées force qui animent cette équipe rajeunie, sur laquelle, a souligné Jean-Luc Warsmann, sont représentés tous les parlementaires de la Marne.

    Benoist Apparu, tête de liste, a souligné le fait que la moyenne d'âge des colistiers est l'une des plus jeunes de France. Sur les 21 prétendants, 18 n'ont jamais été candidats à ce niveau, signe de ce que l'UMP mise sur la jeunesse et le renouvellement des cadres.

    Au-delà des symboles, cette liste a la volonté de représenter fidèlement la sociologie du département dans ses diverses composantes, urbaines et rurales, sans oublier les différentes mouvances constitutives de l'UMP, Nouveau Centre et Parti Radical, et Jeunes Populaires, avec Laure Miller, 26 ans, et Geoffroy Ludot (25 ans).

    Les parlementaires de la Marne étaient physiquement présents lors de la présentation, dont le sénateur Etienne, président régional du comité de soutien de la liste portée par Jean-Luc Warsmann. Arnaud Robinet a tenu à dire que cette présence signifiait pour lui un double engagement, en ce sens que par sa suppléante Véronique Marchet, en place éligible, il est directement impliqué dans la vie de la collectivité, par ailleurs, en tant que député, il aura à cœur de soutenir les actions de la région au plus haut niveau.

    MM. Warsmann et Apparu ont beaucoup insisté sur cette nécessaire cohésion entre élus de la Marne, soulignant le fait que la région était déjà en crise avant que la crise ne vienne, et que la situation, en conséquence a été aggravée ; d'où la nécessité pour tous « de tirer dans le même sens », dans la réalisation d'un « projet commun, d'un projet partagé ».

    Le monde agricole est particulièrement bien représenté avec Jean Notat, Rachel Paillard, Maximin Charpentier et Pascal Desautel ; l'alliance étroite UMP-Nouveau Centre mise en valeur par la présence de Karine Métivier, assistante parlementaire de Charles de Courson et Cédric Chevalier… Bref, il ne restait plus à la fin de cette présentation qui avait lieu au Castel, qu'à traverser la rue pour s'installer à la Région. Quelques pas qu'il faudra parcourir avec les électeurs.

    Philippe Le Claire


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  • En envoyant ses principaux généraux en soutien des fantassins des « Jeunes populaires », l'UMP, le parti du président de la République a voulu montrer un front uni face aux bastions régionaux (20 sur 22) tenus par la Gauche. Hier matin, Benoist Apparu, Catherine Vautrin et le député maire de Coulommiers et directeur de campagne UMP pour les Régionales de mars prochain, Franck Riester, sont donc venus soutenir la relève, Benjamin Lancar et Geoffroy Ludot, qui leur a remis 5 propositions en faveur des jeunes en cas de victoire.


    « Gestion à la petite semaine »


    « Le président Bachy a fait des choses. Mais il n'a pas su redresser la barre » face au déclin démographique de la Champagne-Ardenne. « Il a géré à la petite semaine. Or, nous sommes la 4e région la plus industrielle, mais qui se désindustrialise très vite. Nous centrerons donc notre action sur l'attractivité économique de la région ». Le leader de la Marne pour l'UMP pour ces régionales 2010 et secrétaire d'État au Logement, Benoist Apparu, a donc fixé la feuille de route du parti présidentiel pour le scrutin du mois de mars.
    En ligne de mire, le PS, qui tient 20 régions sur 22, et Martine Aubry, son chef, accusés d'ériger les régions en « remparts » et en « contre-pouvoir » pour s'opposer à la mise en place des réformes voulues par Nicolas Sarkozy et son gouvernement.


    Sans dévoiler le moindre nom en dehors du sien et de celui du chef de file régional de l'UMP, le député ardennais Jean-Luc Warsmann, M.Apparu a indiqué que « 95 % » de la liste régionale UMP seraient renouvelés ; qu'un seul élu sortant repartait à la bataille et que la moyenne d'âge serait abaissée à « 43 ans ». Enfin, un jeune par département sera en position éligible.


    Les « Jeunes populaires », justement, ont organisé des « conventions » dans chaque région pour proposer des mesures à prendre en faveur des jeunes. Les Champardennais en ont élaboré 5 dont deux plaisent à leurs aînés : donner un vrai statut d'étudiant aux apprentis, pour leur permettre, entre autres, de se loger correctement pendant leurs études ; et faciliter l'intermodalité des transports pour l'ensemble des étudiants.
    Enfin, Benoist Apparu n'envisage pas de quitter le gouvernement après les Régionales, puisque la consigne de retrait ne concerne que les futurs présidents de Région.
    En l'occurrence M.Warsmann, s'il est élu en mars.


    Les listes UMP officielles seront publiées samedi prochain à Paris.


    J.F. SCHERPEREEL


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    Les esprits s’agitent depuis la publication par la Conférence des Grandes Ecoles d’un texte dans lequel elle désapprouve toute notion de quota et une réaffirmation que les concours doivent être les mêmes pour tous.

    Certains semblent avoir été choqués par cette position qu’ils qualifient de conservatrice, pourtant à la base de la méritocratie républicaine.

    L’entrée dans les Grandes Ecoles se fait sur le mérite, celui de la réussite à des concours souvent difficiles. Si il est certain que ceux qui ont le moins doivent recevoir davantage d’aide de la part de la société, il faut prendre garde aux fausses bonnes solutions.

    Réserver une partie des places d’un concours aux élèves de ZEP ou aux élèves boursiers constitue de facto la création de deux catégories d’étudiants distinctes alors que l’objet d’un concours était de n’en créer qu’une seule, sur le critère de la réussite, sans stigmatisation sur l’origine sociale du candidat. Rappelons qu’il y a dix ans, la Cour Suprême des Etats-Unis a censuré la discrimination positive : elle avait été saisie par des étudiants noirs qui se plaignaient de la dévalorisation de leurs diplômes.

    Ce n’est pourtant pas une raison pour ne rien faire face à des inégalités sociales. Personne ne peut nier que naître dans une famille aisée permet d’accéder à davantage de ressources sur le plan culturel et sur l’aide à la réussite.

    Le gouvernement a déjà des réponses qui vont dans le bon sens avec par exemple des mesures d’accompagnement au concours et l’aide individualisée.

    Concernant les Grandes Ecoles, nous pouvons aller plus loin en inventant de nouveaux dispositifs pour respecter la méritocratie, base de la Démocratie et pour mettre au même niveau d’égalité tous les candidats aux concours et leur permettre d’exercer leurs mérites. Il pourrait s’agir d’aides de l’Etat à l’inscription dans des prépa aux concours ou encore faire la promotion des prêts à taux 0% pour financer les études auprès des élèves boursiers. L’accès au concours constitue certainement une forme de discrimination par l’origine sociale mais le coût des études supérieures dans les Grandes Ecoles l’est autant.

    La reproduction des élites est une dérive permanente envers laquelle nous devons lutter pour garantir l’ascenseur social et la possibilité pour chacun de réussir, c’est l’âme de la République et de la Démocratie. Il faut accepter la discrimination positive à la condition qu’elle ne nous fasse pas renoncer à nos valeurs et surtout, à la condition qu’elle s’exerce dès le plus jeune âge et pas uniquement lors des concours pour accéder aux Grandes Ecoles.

     


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